Vivre à son domicile, c’est être libre !
Après cette Fête des Mères toute particulière pour de nombreuses Mamans et tout particulièrement celles qui vivent en EHPAD, celles et ceux qui me connaissent savent que je défends depuis des années, après mon vécu personnel, que vivre à son domicile est possible malgré une perte d’autonomie importante.
Avec ce que nous vivons, ces jours-ci, dans nos familles, avec ce dé-confinement qui n’en est pas un, par les mesures de précaution prises par de nombreux EHAPD, cette question de rester vivre au domicile va devenir, redevenir un vrai questionnement. J’écris nous par ce que nous sommes aussi concernés par les visites, toujours contraintes, en EHPAD, je connais donc bien le sujet pour ma belle-mère.
Le domicile privé, aujourd’hui, après ce dé-confinement général depuis le 11 mai, redevient un vrai lieu de VIE. Dans son domicile privé, la vie est libre sans contraintes. Au domicile privé, il est possible, tout d’abord, d’avoir de nouveau les interventions de son kiné, sa coiffeuse et autres qui étaient suspendues, comme celles de l’entretien du logement et aussi la mienne, notamment pour la déclaration des revenus. Les personnes dépendantes qui vivent au domicile ont jusqu’à 4 passages par jour. C’est le cas d’une cliente que j’accompagne, maintenant, depuis plus de 2 ans. Le risque était loin d’être à zéro, bien au contraire, et pourtant rien de grave n’est arrivé dans les Services d’Aides à Domicile, ils ont assuré. La personne la plus dépendante que j’accompagne n’a pas eu le CoVid malgré la suspicion pour l’une de ses intervenantes du SAD, Service d’Aides à Domicile. Les moyens ont été mis en place, il n’y a pas eu de généralisation du CoVid auprès des personnes suivies par le Prestataire.
Au domicile privé, c’est surtout la vraie solution pour être libre de rencontrer qui l’on veut, quand on veut et pour sortir faire une promenade à l’extérieur, en respectant bien sûr les règles élémentaires de sécurité.
Aussi, pour prolonger sa vie à domicile, il est important d’y réfléchir, de l’anticiper et de mettre en place toutes les solutions possibles et imaginables pour vivre en sécurité dans son environnement. Cela commence souvent par adapter son habitat, mettre en place des solutions humaines, techniques et surtout de recourir aux aides financières qui permettent tout cela.
Les méandres administratifs vous font reculer devant cette solution et peut-être vous laissez-vous, parfois, influencer par des professionnels médico-sociaux qui vous invitent à recourir à l’entrée en EHPAD, toujours au nom de la sécurité de votre proche malade, vieillissant et de votre protection en qualité d’Aidant. Parfois, voire souvent, c’est sans prendre en compte l’ensemble du contexte familial, les souhaits et désirs de la personne concernée et de son entourage. Combien d’entrées en EHPAD sont faites dans la précipitation pour libérer un lit d’hôpital, contre le gré de chacun, la personne concernée ainsi que le conjoint et les enfants qui ne sont pas prêts, non plus, à cette solution. C’est vrai que, parfois, l’entrée en EHPAD est la solution, mais dans ce cas, il est important d’avoir pris le temps de choisir judicieusement cet EHAPD. J’en parle en connaissance de cause par ce que ce choix devenait la meilleure solution pour ma belle-mère, atteinte de la Maladie d’Alzheimer, veuve.
Au vu de mon expérience professionnelle et familiale, en 2006, origine de mon projet professionnel, osez m’appeler pour échanger afin de nous rencontrer pour évoquer cette situation qui vous préoccupe pour votre conjoint, votre parent ou tout autre proche dont vous avez la responsabilité pour lui permettre de vivre à domicile, en toute sécurité avec toutes les aides.
A très bientôt j’espère pour vous accompagner.